SUCCESS STORY
Situé au cœur de la métropole Nantaise, le nouvel hôpital associera haute technicité et humanité pour assurer sa triple mission de soin, d’enseignement et de recherche. Le défi relevé est celui d’un hôpital ouvert sur la ville dans un quartier associant logement commerce, desserte en transport en commun et grand parc. L’équipe de Maîtrise d’œuvre qui a relevé ce défi est constituée d’Art and Build Architectes, Pargade Architecte, Artelia et Signes Paysages
En 2017, le groupement Art and Build Architectes, Pargade Architecte, Artelia et Signes Paysages , démarre son plus gros projet hospitalier, le projet du CHU de l’Ile de Nantes, un des plus grand d’Europe avec ses 13 bâtiments et ses 240 000m2 SDO.
Dès lors, la question se pose de la gestion de la donnée pour ce projet en perpétuel changement car le travail entamé sur Excel de la déclinaison des locaux types, tout corps d’état confondus, arrive rapidement à saturation. Aux vues du contexte du projet, l’équipe projet s’est orientée rapidement vers dRofus. « Cet outil a déjà fait ses preuves ailleurs et il est fiable. » explique Soufiane Ben Maiz.
L’équipe a dû changer quelque peu les méthodes de travail : « L’outil nous impose d’aller dans une direction commune collaborative et de fiabilisation de la donnée, comme une chaine avec ses maillons liés
es uns aux autres : l’outil impose de la rigueur, de la communication et de la méthode !» rajoute Soufiane Ben Maiz.
A chaque évolution de phase, les données étaient conservées afin de pouvoir comparer les données actuelles aux phases précédentes, ce qui permettait un suivi des modifications et de l’évolution du projet.
D’un point de vue du BET, la fonctionnalité de standardisation des locaux types de dRofus, connectés aux maquettes a apporté énormément dans la déclinaison des pièces. « Sans dRofus, nous aurions dû mobiliser beaucoup plus de projeteurs pour remplir toutes les pièces et s’assurer que chacune d’elles est remplie de la même manière. Il y a un risque d’erreur humaine dans ce processus manuel et cela peut engendrer des écarts par rapport au programme. » explique Soufiane. « Le local type de la maquette est lié à dRofus et est clairement identifié. De là, on pousse les informations de dRofus vers les maquettes, il injecte tous les terminaux nécessaires dans ce local type et il ne reste plus que de l’aménagement. C’est là ou l’information est fiabilisée. On est sûr d’être conformes à la demande du client. La force de dRofus est l’interface avec Revit. » Il y a un gain de temps dans la production et une optimisation des taches un peu fastidieuses qui mobilisaient pas mal de temps et de main d’œuvre.
Les livrables comme les fiches rapports et les fiches alpha numériques avec fiches graphiques étaient extrait de la base de données. Les fiches rapports ont été personnalisées afin qu’elles soient à l’identique des fiches programmes qui parlaient à l’équipe et au client. Une maquette équipement dédiée a évité une surcharge de la maquette pièce. Les visuels graphiques étaient synchronisés depuis Revit vers dRofus pour la production de carnet qui permettaient au client d’avoir la fiche alpha numérique avec la représentation graphique pour voir si l’agencement était cohérent par rapport à leur demande.
« La synchronisation entre dRofus et Revit a été une force incroyable. La fiabilisation des données est gage de sécurité car on maîtrise les données d’entrée. » ajoute Soufiane Ben Maiz, Artelia.
Une autre difficulté sur les projets précédents était de raccrocher des éléments, comme un lavabo, à leurs contraintes. L’utilisation des sous-items, qui permet de regrouper des items entre eux au lieu d’intégrer des contraintes techniques en meta-données, leur a permis de réinjecter les équipements dans la maquette avec toutes ses contraintes associées automatiquement.
« D’un point de vue technique, les contraintes sont un challenge et on peut se retrouver souvent avec des fiches de travaux modificatives FTM. dRofus permet d’éliminer une grande partie des Fiches
Modificatives de Travaux grâce à l’information gérée en amont. Pour les entreprises, le fait d’avoir un projet bien ficelé avec un tableau d’équipement bien à jour sans décalage d’information entre les disciplines et sans perte d’information, et tout cette synchronisation inter-lot, permettent de se prémunir de beaucoup de soucis en phase chantier.» explique Soufiane Ben Maiz.
Emmanuèle Fiquet, data manager, Pargade Architectes rajoute: « L’unicité du support, offerte par une base de données telle que dRofus, évolutive et consultable par tous, en fait un outil de synthèse et de vérification très performant, doublé d’un historique rendu systématiquement accessible par le stockage des données. C’est également, par définition, un formidable dispositif de transmission de l’information, tant au sein de l’équipe de Maîtrise d’œuvre que vis-à-vis de nos Maître d’Ouvrage. »
